Chaque mois, 6 événements que j’ai entendus, lus ou vus et qui m’ont plu.
En tout cas, qui me semblent suffisamment intéressants ou importants pour les partager avec vous.

Every month, 6 events that I have heard, read or seen and that I liked.
Everything that’s important enough for me to share with you.


AVRIL /APRIL 2025 # 247 Femme(s)

 

1. Ce mercredi 2 avril, jour du 97ème anniversaire de la naissance de Serge Gainsbourg, la Maison Gainsbourg ouvre les réservations pour un nouveau cycle de projections cinématographiques au Gainsbarre.
 Institution culturelle vivante, la Maison Gainsbourg affirme sa mission de transmission en révélant une facette plus confidentielle de l’œuvre de l’artiste : sa contribution au cinéma en tant qu’acteur, réalisateur et compositeur.
Soutenue par Saint Laurent par Anthony Vaccarello, et en partenariat avec l’Institut national de l’audiovisuel et le Centre national de la musique, cette première programmation propose :
Anna de Pierre Koralnik (1967)
À bout portant de Roger Sciandra (1973)
Chacune des projections sera introduite par des intervenants tels que Pierre Koralnik (réalisateur du film Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique de la Maison Gainsbourg et auteur du livre Le Gainsbook), Stéphane Lerouge (concepteur de la collection discographique de B.O. Écoutez le cinéma !), Pauline Baduel et Gautier Roos (journalistes madelen, la plateforme de streaming de l’INA).
Réservations en ligne dès ce Lundi 7 avril
Projections les lundis 14, 21 et 28 avril 2025
http://www.visavisphoto.com/photogs-text.html
http://www.visavisphoto.com/photogs03-text.html
http://www.visavisphoto.com/archives10.2012/97-barry.html
http://www.visavisphoto.com/archives2013/107-barry.html
http://www.visavisphoto.com/archives2005/lindbergh.html
http://www.visavisphoto.com/archives2016/136-JANVIER_5_LOU_DOILLON.html
Maison Gainsbourg 14 rue de Verneuil, Paris 7ème                                 
https://www.maisongainsbourg.com


2. Au Centre Georges Pompidou : Paris noir – Circulations artistiques et luttes anticoloniales
1950 – 2000 19 mars 2025 > 30 juin 2025
De la création de la revue Présence africaine à celle de Revue noire, « Paris noir » retrace la présence et l’influence des artistes noirs en France entre les années 1950 et 2000. Elle met en lumière 150 artistes afro-descendants, de l’Afrique aux Amériques, dont les œuvres n’ont souvent jamais été montrées en France. « Paris noir » est une plongée vibrante dans un Paris cosmopolite, lieu de résistance et de création, qui a donné naissance à une grande variété de pratiques, allant de la prise de conscience identitaire à la recherche de langages plastiques transculturels. Des abstractions internationales aux abstractions afro-atlantiques, en passant par le surréalisme et la figuration libre, cette traversée historique dévoile l’importance des artistes afro-descendants dans la redéfinition des modernismes et post-modernismes.

Une cartographie artistique transnationale : Dès les années 1950, des artistes afro-américains et caribéens explorent à Paris de nouvelles formes d’abstraction, tandis que des artistes du continent esquissent les premiers modernismes panafricains. De nouveaux mouvements artistiques infusent à Paris, tels que celui du groupe Fwomaje (Martinique) ou le Vohou-vohou (Côte d’Ivoire). L’exposition fait également place aux premières mouvances post-coloniales dans les années 1990, marquées par l’affirmation de la notion de métissage en France.
Un hommage à la scène afro-descendante à Paris : Après la Seconde Guerre mondiale, Paris devient un centre intellectuel où convergent des figures comme James Baldwin, Suzanne et Aimé Césaire ou encore Léopold Sédar Senghor qui y posent les fondations d’un avenir post et décolonial. L’exposition capte l’effervescence culturelle et politique de cette période, au cœur des luttes pour l’indépendance et des droits civiques aux États-Unis, en offrant une plongée unique dans les expressions plastiques de la négritude, du panafricanisme et des mouvements transatlantiques.
https://www.centrepompidou.fr


3.  "Black Box Diaries" : le documentaire choc de la journaliste Shiori Ito à l'origine du #MeToo japonais  Nommé aux Oscars, le documentaire "Black Box Diaries" est banni au Japon où il n'a toujours pas trouvé de distributeur. Précédé d'un roman, son premier film révèle les bassesses de la société japonaise à l'égard des victimes de viol. Comme un tsunami, son film renverse tout sur son passage, les préjugés et la morale, et ébranle les fondements d'une société archaïque où les femmes sont silenciées. Le documentaire s'ouvre sur une vidéo filmée à l'iPhone, en mode selfie, où Shiori Ito s'adresse au public face caméra. Dans un dernier élan d'espoir, la journaliste rassemble ses forces pour raconter la genèse de ce film, ses motivations et ses craintes. C'est que depuis 2015, cette jeune femme désemparée déploie un courage immense et fait trembler le Japon. Dans sa lutte pour briser l'omerta, elle nous confie Black Box Diaries, témoignage bouleversant d'une femme victime de viol, mais aussi enquêtrice de sa propre affaire. Un récit à cœur ouvert étalé sur huit ans, qu'elle dévoile non sans appréhension, mais avec une authenticité désarmante. Entre nos mains, elle laisse son histoire.
En 2015, Shiori Ito avait 25 ans, journaliste, elle cherchait un emploi comme beaucoup de jeunes de son âge qui se lancent dans la profession. Stagiaire au sein de l'équipe japonaise Reuters, elle contacte Noriyuki Yamaguchi, directeur du bureau américain de la chaîne télévisée TBS. Journaliste reconnu et proche du Premier ministre japonais Shinzo Abe, il semble un interlocuteur privilégié pour parler de son projet professionnel.L'histoire qui suit n'a rien de professionnel. Droguée au restaurant, la jeune femme est traînée en taxi jusqu'à l'hôtel du journaliste, inconsciente. À son réveil, son corps criblé de bleus et taché de sang témoigne d'une rare violence. "Tu me plais beaucoup. Tu es embauchée !" Pour Noriyuki Yamaguchi l'entretien est concluant. Pour Shiori Ito, c'est le début d'une lutte acharnée pour faire reconnaître son viol et obtenir justice. Un combat qui n'est pas sans rappeler celui des femmes qui accusent l'ex-présentateur de TF1, Patrick Poivre d'Arvor de viols et d'agressions sexuelles. Depuis la plainte de Florence Porcel en 2021, de nombreuses femmes ont témoigné et porté plainte contre PPDA dont les journalistes Hélène Devynck, Stéphanie Khayat ou encore Cécile Delarue.
https://youtu.be/w5PMhwv7a1k?si=vM8S3e_tzm6qlN9x 


4. Éditions Philippe Rey  avec une parution le 3 avril 2025 : La première biographie globale sur le passé colonial de François Mitterrand et sa relation ambiguë avec l’Afrique lors de sa présidence, publiée trente ans après la fin de son second septennat, par les meilleurs spécialistes de François Mitterrand, de la colonisation et des relations France-Afrique.
On croyait tout savoir sur la vie de François Mitterrand : la Francisque, Vichy, les relations troubles avec l’extrême droite, la conquête de la gauche à partir de 1965, la victoire de 1981, sa double vie intime et les « affaires » lors de ses deux septennats (1981-1995).
Le mythe du « grand décolonisateur » et de l’homme de gauche s’est imposé dans l’hagiographie mitterrandienne depuis plus de cinquante ans. François Mitterrand, sa vie durant, n’a eu de cesse de réécrire son récit colonial et africain. Trente ans après son départ de l’Élysée (mai 1995), le temps est venu qu’un ouvrage biographique s’attache au plus secret des passés du plus secret des présidents de la République.
Le rêve du « dernier empereur » a été durant toute sa carrière politique de conserver un domaine colonial pour la France, source de puissance et de grandeur à ses yeux. Il y travaille sans relâche, de son soutien à la conquête italienne de l’Éthiopie en 1935-1936 à Vichy, de ses voyages en Afrique au ministère de la France d’Outre-mer (1950-1951), de la guerre d’Algérie (quarante-cinq condamnés à mort algériens ont été guillotinés alors qu’il était ministre) à sa volonté tenace d’effacer les traces de son passé impérial, de la victoire de 1981 avec le soutien des associations rapatriées à l’amnistie des putschistes de l’Algérie française (en 1982), du rêve d’un mémorial à la gloire de l’Empire à la FranceAfrique, des affaires africaines gérées en famille au génocide des Tutsi au Rwanda (1994)… Ce livre raconte soixante-cinq ans d’une vie à l’ombre de l’Empire colonial en s’appuyant sur des sources et archives inédites et en associant les meilleurs spécialistes des derniers secrets du Sphinx.
Éditions Philippe Rey | 7, rue Rougemont | 75009 Paris                                                                       www.philippe-rey.fr


5. Musée Maillol, Paris | Doisneau Instants donnés Du 17 avril au 12 octobre 2025 « Les photos qui m’intéressent, que je trouve réussies, sont celles qui ne concluent pas, qui ne racontent pas une histoire jusqu’au bout mais restent ouvertes, pour permettre aux gens de faire eux aussi, avec l’image, un bout de chemin, de la continuer comme il leur plaira : un marchepied du rêve, en quelque sorte… ». Plus de 350 photographies choisies parmi les 450 000 que renferme la collection. Une promenade à travers l'œuvre complexe d’un artiste si souvent simplifié qui reprendra ici toute sa dimension poétique, tendre, profondément humaine. Témoignage unique sur une époque qui va des années 30 aux années 80.
Musée Maillol 
61 Rue de Grenelle - 75007 Paris
www.museemaillol.com


6. Entre la Bretagne et le Massif Central, Vincent Gouriou rencontre des paysans queers. Ensemble, ils prennent le temps de se connaître, de laisser la confiance s'installer entre eux. La question du temps est fondamentale ici puisque rien ne presse. Les corps sont accordés à celui du vivant: un temps long, ancestral. Au-delà des moments passés ensemble, l'artiste s'infiltre dans le quotidien de chacune des personnes. Ainsi, les hommes photographiés font pleinement partie d'un écosystème qu’ils ont choisi: celui de la ferme et de ses alentours.Un milieu au sein duquel les corps, humains et plus    qu'humains, sont affectés par le vivant, au sens le plus large du terme. La neige, le vent, la pluie, le froid, la chaleur, les arbres, les fruits, les légumes, l'herbage, le foin, les lumières, la terre, tous les ingrédients fondamentaux de ces écosystèmes infusent et influent sur les corps. Une symbiose se fabrique entre les uns et les autres. Le photographe recherche aussi une sensualité érotique du vivant. Une alliance collective est désirée. Une expérience amoureuse du vivant traverse les photographies. Celle-ci pourrait d'ailleurs s'inscrire dans le mouvement aussi théorique qu'artistique de l'écosexualité. Annie Sprinkle et Beth Stephens (artistes, militantes, chercheuses queers en Californie) en ont non seulement rédigé le manifeste, mais ont aussi une pratique quotidienne de cet amour inconditionnel du vivant. Les photographies de Vincent Gouriou sont nourries de ces rapports sensoriels et sensuels (les corps d'hommes nus fusionnent avec la végétation, les sols ou étendues d'eau). Un sentiment apaisant nous traverse à la vue des photographies qui attestent de manières plurielles d'agir dans nos lieux: la douceur, l'affection mutuelle, le refus de la domination, le compagnonnage, la tendresse, le respect, le soin et l'amour (parce qu'il en faut beaucoup...).

Depuis l'aube du monde, ils sont les passagers clandestins, relégués dans les coulisses des villes ou cachés au creux des chemins de campagne. Ils se sont bâtis là une société à leur image. Ils l'ont habillée de leurs sombres appétits et l'ont assaisonnée de leurs désirs multicolores.
Beaucoup se sont réfugiés dans le ventre violent des villes, mais d'autres sont restés nichés dans les replis des campagnes. Ceux-là ont épousé la terre, ils la cultivent et prennent soin de sa progéniture. Ils se sont fait bergers ou bouviers et mettent au monde des milliers d'enfants. Ils ont vécu là des éternités d'ostracisme avant que le vingtième siècle finissant, lassé des ghettos et des anathèmes, ne les éclaire enfin de ses lumières pour les révéler au monde. Libres, ils offrent leur beauté aux regards ébahis et se donnent à voir tels qu'ils sont.

Vincent Gouriou est né en 1974, Il vit et travaille à Brest. Ses œuvres font partie des collections de la Maison Européenne de la Photographie (Série « Eliot et ses corsets ») et de la Bibliothèque nationale de France (Série « Singularités ») ainsi que de collection privées. Il travaille régulièrement pour la presse nationale (Libération, Télérama, Le Monde, L’Obs, Les Inrocks, La Croix, La Vie, Pèlerin, Phosphore, Les Echos WE, L'Express, Néon, So Foot …).  https://vincentgouriou.com

Exposition "LABOURAGE ET PÂTURAGE" 29 avril au 17 mai 2025

Galerie Obsession
5 passage Charles Dallery 75011 Paris
mardi - samedi / 14h - 19h ou sur rendez-vous
https://www.galerie-obsession.com/artistes/vincent-gouriou/
https://vincentgouriou.com










REPORTAGES D'UN CHOIX D'EXPOSITIONS



8. EXPOSITION LAURENT GRASSO À L'ABBAYE DE JUMIÈGES | JUILLET > SEPTEMBRE 2024
> Lien du reportage



7. PERFORMANCE BLEU PISCINE DE LA CHORÉGRAPHE ANNE PERBAL | JUILLET 2024
> Lien du reportage



6. NATURES VIVANTES MUSÉE D'ALBERT KAHN | MAI > DÉCEMBRE 2024
> Lien du reportage



5. PLANCHES CONTACT | OCTOBRE 2023
> Lien du reportage : Voyage de Presse



4. MAN RAY HYÈRES | JUILLET 2023
> Lien du reportage : Voyage de Presse



3. DOMAINE DE TRÉVAREZ | MAI 2023
> Lien du reportage : Voyage de Presse



2. DEAUVILLE | LES FRANCISCAINES | JANVIER 2023
> Lien du reportage : Voyage de Presse



1. GRASSE | FRAGONNARD | ÉTÉ 2022
> Lien du reportage : Voyage de Presse


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La fille sur le pont by Patrice Leconte.
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Tess by Roman Polanski
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Les choses de la vie by Claude Sautet
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In the mood for love by Wong Kar Wai
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La marche de l'empereur Music by d'Emily Simon
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Le temps des gitans d'Emir Kusturica
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Talons aiguilles by Pedro Almodovar
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La double vie de Véronique by Krzysztof Kieslowski
https://www.youtube.com/watch?v=TEVlDb43v-4

> Musique

Vincent Delerm, spectacle "Martin Parr"
http://www.dailymotion.com/video/x760mv_vincent-delerm-martin-parr_music

Vincent Delerm, les gens qui doutent
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Christophe, comme un interdit
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Leonard Cohen, I'm your man
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Serge Gainsbourg
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Lhasa de Selva
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Rokia Trahoré
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Barbara, la salle des ventes
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La Traviata de Giuseppe Verdi
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Stabat Mater de Pergolesi
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Carmina Burana de Karl off
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